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Paysage vers Moulay Yacoub près de Fès
L'essentiel de la population vit au Nord-ouest du pays, soit dans les plaines et les collines ouvertes aux vents humides de l'Atlantique et de la Méditerranée, soit au pied des montagnes riches en ressources hydrographique.

Selon des critères physiques, humains et socio-économique, on peut discerner quatre grands ensembles constitutifs de l'espace marocain :

le Maroc atlantique, la côte méditerranéenne et son arrière-pays, les montagnes de l'Atlas et, en dernier lieu, les terres sahariennes et pré-sahariennes.

Palmeraie à Marrakech
A l'Ouest du Maroc, l'arc du Rif, du Moyen et Haut-Atlas enserre des plaines littorales aux sols fertiles rouges ou noirs, tels le Gharb, la Chaouia ou les Doukkala, et des plaines intérieures (Tadla, Haouz), séparées par des plateaux, des collines et des massifs anciens.

Cet ensemble est largement ouvert aux influences océaniques. Les précipitations y sont relativement abondantes et les températures estivales, modérées. Toutefois, le Maroc atlantique n'est pas à l'abri des vagues de sécheresse qui peuvent l'atteindre.

L'ensemble de ces données naturelles globalement favorables explique qu'on trouve, ici, de fortes concentrations de population. Si le Maroc Atlantique ne représente qu'un cinquième du territoires national, il assure néanmoins la majeure partie de la production agricole et la quasi-totalité de la production industrielle.

L'agriculture, en effet, y est intensive. Céréales, élevage, arboriculture et maraîchage sous serres. sont très développés grâce à l'irrigation importante apportée par de grands barrages.

L'activité industrielle, concerne les plateaux miniers au sous-sol riche en phosphates . Bien que située en retrait du rivage atlantique, Fès n'en demeure pas moins une des principales villes industrielles du Royaume.

Casablanca quant à elle, est l'un des plus grands ports d'Afrique et le pôle tertiaire prépondérant.

Le massif montagneux du Rif est la pièce maîtresse du paysage au Nord du Maroc. Il s'étend en un grand arc de cercle de l'Atlantique à l'Ouest, jusqu'aux abords de la plaine de la Moulouya, à l'Est. Sur le versant méditerranéen, le Rif plonge dans la mer et la borde d'une côte rocheuse. Vers le sud, la montagne décline en pente douce pour terminer en collines .

Dans son ensemble, le Rif offre à l'homme un cadre de vie plutôt ingrat. Si son altitude moyenne demeure modeste, les pentes y sont abruptes et les vallées encaissées. L'intense érosion contribue à l'âpreté d'un espace dans lequel cultures, extensions urbaines et construction de routes sont difficiles.

Le tourisme est venu apporter quelques ressources complémentaires au Nord du Maroc. La beauté des paysages, les plages de la Méditerranée et la proximité de l'Europe en sont les raisons. Tanger, Chefchaouen, Tetouan, Ketama, sont devenues des pôles d'attraction touristique, et aussi bien, pour les Marocains que pour les étrangers.

Haut Atlas et Rif encadrent une région tabulaire de hauts plateaux, la meseta, au-dessus de la vallée de la Moulouya, puis le massif central marocain avec ses roches anciennes.

Au-delà commence le Sahara occidental, vaste désert rocailleux dont l'altitude est le plus souvent inférieure à 200 mètres.

Haut, Moyen et Anti-Atlas forment une barrière montagneuse s'étirant sur plus de 700 km de l'Oued Sebou au Nord-Est, jusqu'à l'embouchure de l'Oued Draa, au Sud-Ouet. Avec 4165 mètres d'altitude, le Mont Toubkal en est le point culminant. Avec des nuances notables selon qu'on considère le versant atlantique ou Saharien, ces montagnes souvent couvertes de belles forêts bénéficient de précipitations généralement abondantes. Les chutes de neige y sont fréquentes l'hiver. Cependant, ces massifs jeunes sont marqués par des dénivelés très prononcés qui rendent les communications difficiles et accentuent l'enclavement des vallées étroites et profondes.

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L'agriculture et l'élevage sont les éléments principaux de la mise en valeur des massifs atlantiques. Au prix d'un travail harassant, des générations de paysans ont découpé les pentes en terrasses cultivables et aménagé des réseaux d'irrigation. Ils produisent ainsi orge, maïs, pommes, cerises, noix et légumes. La grande plaine du Souss, dans l'arrière-pays d'Agadir, est ,même devenue l'une des premières régions exportatrices d'agrumes et de primeurs du Royaume.

L'élevage, pour sa part, qu'il s'agisse des bovins ou des ovins, est toujours soumis au rythme des transhumances dans un cadre traditionnel de solidarités villageoises. Les hautes terres offrent, durant la sécheresse estivale, de vastes pâturages. L'Est du Moyen-Atlas, comme le Sud du Haut-Atlas, plus pauvres en eau, sont encore les domaines du nomadisme.

L'extraction des minerais comme le manganèse, notamment dans le haut &endash;Atlas et dans l'Anti-Atlas, est une activité non négligeable. Par ailleurs, le tourisme, hivernal comme estival, tend à se développer.

Au-delà des chaînes atlassiques s'étend l'immensité du Sahara vers le Sud et l'Est. Malgré l'extrême rigueur des conditions physiques de ce désert, celui-ci n'a jamais constitué une barrière infranchissable. Depuis les temps les plus reculés, les relations caravanières entre le Maroc et les pays de la rive du Niger ont toujours été actives.

Dans cet espace du territoire marocain qui s'étire des frontières de la Mauritanie jusqu'aux plaines de la basse Moulouya, les contraintes imposées à l'Homme sont rudes. La sécheresse sévit durant plus de la moitié de l'année et le total des jours de pluies excède rarement quarante. Les températures connaissent de fortes amplitudes du fait de la continentalité.

Le réseau hydrographique est squelettique : il se résume à quelques oueds dont le lit est à sec en dehors des crues qui peuvent survenir avec une grande brutalité. Ainsi, dans les franges pré-sahariennes, la végétation naturelle n'est constituée que par des steppes d'armoise, d'alfa ou de jujubiers. En dehors des oasis et des villes récentes en croissance rapide, le peuplement de ces espaces s'avère très limité. Des nomades, de moins en moins nombreux, maintiennent encore quelques déplacement pastoraux.

Le problème de l'eau est donc essentiel dans les terres sahariennes du Maroc où l'irrigation est la condition sine qua non de toute agriculture. Depuis longtemps, les habitants ont mis en ¦uvre différentes techniques de maîtrise de l'eau : petits barrages de pierre sur les oueds, canalisations à ciel ouvert (seguias) , conduits souterrains (khettaras), norias. Aujourd'hui, l'utilisation des pompes à moteur se généralise, au risque, parfois , d'épuiser les nappes phréatiques. Par ailleurs, de grands barrages, notamment sur l'oued Ziz et sur le Draa ; permettent de stocker des réserves hydriques conséquentes. L'oasis du Tafilalet en est l'une des principales bénéficiaires.

Espace rural, le Maroc saharien est de plus en plus pénétré par l'urbanisation. Les villes, grossies par l'exode rural, sont des centres administratifs ou, quelquefois, touristiques. Sur le littoral atlantique, Tarfaya et Laâyoune, par où sont exportés les phosphates de Boucraa, connaissent une croissance soutenue.

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Carte des nouvelles Galles du sud avec notre parcours