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Cinq animaux font partie du paysage marocains:

Les moutons et les chèvres, omnipresents dans la campagne marocaine.

Les ânes qui sont utilisés pour tous les transports en ville ou dans les campagnes

Les dromadaires, introduits au Maghreb au début de notre ère mais qui ne sont plus utilisés que pour les touristes.

Les grands animaux sauvages tels que les lions, les éléphants ont disparus depuis bien longtemps et les gazelles, antilopes et autres fennecs suivent le même chemin en raison de la chasse, du commerce illégal d'animaux ou du développement économique. Par contre le littoral regorge d'oiseaux marins tels que les hérons, cormorans, flamands roses, pélicans, etc ...

Les commerçants de quelques villes ont pris l'habitude d'aguicher les clients avec des caméléons ou des serpents dont ils font également le commerce. Il est bien sûr interdit de les sortir du territoire.

Les cigognes, emblème national, utilisent comme résidence secondaire, de décembre à Août, les minarets désaffectés et les tours des kasbahs.

Le Maroc possède d'importantes contrées arides. Cependant la flore est très présente et donne lieu à une symphonie de couleur au printemps (voir les photos de notre voyage). Le palmier reste l'arbre emblématique du Maroc au même titre que le cèdre dont le bois est très utilisé en menuiserie. Mais on trouve d'autres arbres comme le mimosa vers Tanger, le genévrier dans les zones montagneuses, le thuya de Barbarie utilisé par les ébénistes, l'arganier dans le sud est marocain, l'accacia gommier des régions subdésertiques , le jujubier, le palmier nain, le sycomore.

Les figues de barbarie ou figues de chrétien qui sont en fait des cactus en forme de coussin, se trouve un peu partout.

Les bougainvillées (ou bougainvilliers) originaire d'amérique servent d'ornement dans les villes (voir le jardin Majorelle à Marrakech.

une symphonie de couleur au printemps ...

L'arganier, arbre sauvage spécifiquement marocain, couvrant une superficie de 823 000 ha. Il pousse dans les zones arides et semi-arides du sud-ouest marocain.

Son tronc souvent noueux rappelle l’olivier mais, à la différence de celui-ci, l’arganier arbore de grosses et courtes épines (2 ou 3 centimètres). il est très résistant à la chaleur et peut atteindre 8 à 10 m de hauteur.

Le fruit a la grosseur d'une noix, il est jaune parfois veiné de rouge. Il est formé d'un péricarpe charnu ou pulpe qui couvre le noyau très dur ( ou noix). La noix d'argan renferme une à trois amandes albuminées et huileuses renfermant jusqu'à 55% d'huile

. Un litre d’huile d’argan, en effet, s'obtient à partir de 3 ou 4 kg de ces grosses amandes. Aujourd’hui, l'huile d'argan est utilisée pour la fabrication des cosmétiques, notamment les crèmes solaires. Son bois est utilisé comme combustible et pour la menuiserie, ses feuilles et la pulpe pour le fourrage, ses amandons pour l'huile d'argan et le tourteau pour l'engraissage du bétail

Rôle socio-économique

Outre qu'elle offre le pâturage, l'huile alimentaire et le bois de chauffage, l'arganeraie assure la subsistance de quelques trois millions de ruraux. Elle permet ainsi de stabiliser les populations des campagnes et donc de limiter le phénomène de l'exode rural

Rôle environnemental

L'arganier joue un rôle irremplaçable dans l'équilibre écologique. Grâce à son système racinaire puissant, il maintient les sols, entretient leur fertilité et les protège contre l'érosion hydrique et éolienne qui menacent de désertification une bonne partie du Maroc.

Pour en savoir plus voir http://www.argane.de