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Le minaret de la Koutoubia place Djemaa el-F'na
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MOYEN ATLAS
FES
VOLUBILIS
MOULAY IDRISS
MEKNES
RABAT
CASABLANCA
MARRAKECH
Chiffres, relief, climat, ressources, faunes et flore
Chronologie, nom, architecture, religion, berbères
Tradition, fêtes et cuisine
DOCUMENTATION
Informations pratiques
LIENS
Ville impériale et capitale du sud, Marrakech est la perle rouge du Maroc. Née au XIème siècle, Marrakech a été plusieurs fois capitale du pays. Marrakech est non seulement un haut lieu d'échange commercial avec ses souks mais aussi une ville très vivante, très belle grâce à son à histoire richissime.
L'inévitable charmeur de serpent sur la place Djemaa el-F'na
Jardin près de la Koutoubia
La koutoubia (vient de al-Koutoubiyyin: libraires) tire son nom des nombreux marchands de manuscrits étalés autour de la mosquée au XIIème et XIIIème siècles. Ce chef d'oeuvre andalous a été édifié en XIIème par le sultan Abd-el-Moumen, détruite car son orientation était non conforme (dont les piliers sur la photo en son les vestiges) puis recontruite par son petit-fils Yacoub el-Mansour au XIIème. La hauteur du minaret est de 69 m. Il est surmonté de 4 boules de cuivre dont une de 2m de diamètre. Le jardin, près de la Koutoubia est une splendeur.
Les jardins de la Ménara, dans la ville moderne, sont constitués d'un verger d'oliviers très bien irrigué dont la plantation remonte au XIIème siècle. L'ensemble, très prisé des marrakchis, est superbe.

Le pavillon datant de 1866, était utilisé par les sultans (et leur élues!) pour leur pique-nique.

Le bassin d'irrigation, derrière le pavillon , est long de 200m, large de 180 m et profond de 3m. Ce bassin a été creusé au XIIème siècle et était destiné à apprendre à nager aux soldats du sultan almohade Ben Ali el-Goui.

La palmeraie de Marrakech est la plus belle de tout le Maroc. Elle s'étend sur 14 000 ha et compte plus de 100 000 arbresde diverse espèces. L'irrigation s'effectue par des khettaras, systèmes de canalisation qui amènent l'eau des nappes phréatiques. Comme ces khettaras tombent en ruine, la sécheresse sévit de plus en plus et la luxuriance d'autrefois s'étiole au soleil.
Le palais de la Bahia, surnommé l'Alhambra du Maroc, fût construit à la fin du XIXème siècle par Ba Amhed, grand vizir de hassan Ier. Son nom, "Bahia" ou "belle", provient de sa 1ère épouse. Ce vizir avait 4 femmes légitimes et 24 concubines pour lesquelles un palais aux multiples pièces, cour intérieures et jardins était nécéssaire!

La décoration s'inspire des styles arabe, turc et européen. Les plafonds, tous différents, sont colorés par des produits naturels tels que le henné, le safran, la grenade, le jaune et le blanc d'oeuf. De vraies merveilles!

Le général Lyautey s'en servit de résidence lors de ses séjours à Marrakech. Il fit rajouter des cheminées, le chauffage et l'électricité.

Une partie des appartements sont encore utilisés aujourd'hui par la famille royale lors de ses déplacements à Marrakech.

Mirhab
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Long de 19 km, les remparts sont percés de 9 portes et possèdent 202 tours! Des étourneaux se régalent sur les sacs des marchands de céréales dans la médina.
Les tombeaux saadiens furent édifiés au XVIème siècle par Ahmed le Doré. Moulay Ismaël,le sultan Alaouite, les entoura de muraille. C'est une nécropole-jardin où les mausolées sont d'une très grande beauté.
Mosquée permettant l'accès aux tombeaux saadiens (pour les non-musulmans, un passage fût aménagé en 1917). La dynastie saadienne est emprunte de meutres et de trahisons. Tous ces personnages sont ici: 70 personnes (13 sultans saadiens et leur proches) reposent dans ce jardin étroit.
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La place Djemâa el-F'na, vide la journée, fourmille d'une intense activité le soir venu. De nombreux spectacles de rue (acrobates, musiciens, serpents, clowns, diseuses de bonne aventure, camelots, etc...) envahissent la place et cotoient les marchands de fruits et les bouibouis.
Des fumées s'élèvent au-dessus des grills. Une multitude de tables sont installées en fin de journée: Une vraie cantine à ciel ouvert!
Le souk Smarine étale ses draperies aux superbes couleurs. Les teinturiers font sécher les soieries au-dessus des ruelles bourdonnantes. Une seule couleur à chaque fois.
Les souks, près de la place Djemâa el-F'na, sont un vrai labyrinthe où tout se vend. Tout est recyclé (canettes, objets en fer blanc ...) pour fabriquer des lanternes et autres miroirs.
Le jardin Majorelle, du nom du peintre français, surprend par sa palette de couleurs. De nombreuses espèces de plantes venant de toutes les contrées lointaines ont été harmonieusement agencées. Des couleurs vives telles le bleu, le jaune, ou le rouge réhaussent de leur présence les couleurs naturelles des fleurs. Un jardin surréaliste et trop parfait.
Pour en savoir plus sur J. Majorelle
Le soir, nous avons assisté à la fantasia chez Ali. Ce spectacle très connu est situé en pleine campagne. Dans un décor style disneyland version les milles et une nuits, des danseurs, musiciens, acrobates sur chevaux et surtout les fameux cavaliers tirant leur baroud nous émerveillent à chaque seconde.

Un diner est possible sous des tentes avant le spectacle.

Pour en savoir plus sur la Festina
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Carte des nouvelles Galles du sud avec notre parcours
Marrakech a donné son nom au Maroc. A partir de 1062, des berbères sahariens sous la houlette de Youssef ben Tachfine, fonde une cité riche et prospère à la place de l'ancien campement. Avec sa luxuriante palmeraie, Marrakech devint la capitale d'un vaste empire.

Après la mort de Youssef ben Tachfine, les berbères amohades s'emparent de la ville et commence alors le règne de Abd el-Moumen qui détruit de nombreux monuments almoravides et construit la 1ère Koutoubia, les jardins de l'Agdal et la Ménara.

Le successeur, Yacoub el-Mansour, marque l'apogée du règne almohade. Il achève la Koutoubia et bâtit à rabat la plus grande mosquée de l'occident dont il ne subsiste que le minaret (voir Rabat).

Après la mort de Yacoub el-Mansour en 1199, la veille est le centre de nombreux complots et perd son statut de capitale au profit de Fès.

Les saadiens (conquérents du bonheur) s'emparent de Marrakech en 1524 et lui rendent son statut de ville impériale mais est le lieu de nombreux meurtres et massacres. Ahmed el-Mansour surnommé el-Dehbi ("le Doré") fait construire le palais d'el-Badi, les tombeaux saadiens, de nombreuses mosquées, fontaines et médersas.

Ce n'est qu'au XVIIème siècle, sous le règne des alaouites, descendants d'Ali, que l'unité du royaume se reconstitue, mais Marrakech perd son statut de capitale au profit de rabat.