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Au premier abord, les Bali Aga vivent comme il vivaient il y a des siècles. Cependant on peut voir des postes de télévisions fleurirent un peu partout ainsi que des cyclomoteurs. Le village parait très propre malgré les vaches qui circulent librement. Des coqs sont élevés en prévision des combats qu'ils doivent mener pour un des plus grands sports balinais.
Les coqs sont dans des cages en attente des combats à venir.
Des paniers sont fabriqués avec des feuilles d'ata
Femme tranportant le fruit du jacquier appelé le jackfruit
| La légende de Tenganan
Elle explique comment les villagois ont pu obtenir leurs terres: Dalem Bedaulù, un très grand roi, siègeant à Bedulu, perdit un cheval d'une grande valeur. Très affecté par la perte de l’animal, le roi envoya des hommes de chaque village pour retrouver le cheval. Les hommes de Tenganan, après des jours de recherche, découvrirent sa carcasse. En gage de reconnaissance, le roi leur offrit de choisir leur récompense. Le chef du village demanda qu'on leur donne la terre imprégnée de l’odeur du cadavre. Appréciant la modestie de cette requête, le roi ordonna à un homme doté de l’odorat le plus délicat de suivre le chef du village. Ils parcoururent de longues distances, mais où qu’ils aillent, l’odeur semblait les poursuivre. Finalement, l'homme du roi s'en retourna à Bedulu tout de même perplexe et la terre parcourue appartenait dorénavant aux habitants de Tenganan. Quand l’'homme fût parti, le chef du village sorti de dessous ses vêtements un morceau de la carcasse du cheval. |
Des calligraphies balinaises traditionnelles sont dessinées sur des bandes de lontar ou feuilles de palmier. Les bandes se replient en accordéon et se ferment avec une ficelle, la "couverture" étant formée par deux bandes épaisses et arrondies.
