C'est un terme impropre, importé au Maroc. En réalité c'est la fête de la poudre qui permet de faire revivre les charges des cavaliers.

Elle représente donc symboliquement l'ardeur et l'habileté des guerriers arabes et berbères du XIXème siècle. Ce spectacle haut en couleurs est présent dans toutes les grandes fêtes telles que le moussen.

Des cavaliers , fièrement assis sur leur selle brodée, exécutent au galop un enchainement de figures démontrant ainsi leur virtuosité. Armés d'un fusil à la crosse et au canon finement décorés (incrusté de nacre et d'ivoire), ils tirent simultanément en l'air en poussant des cris. Le but est de n'entendre qu'un seul coup de feu. C'est une démontration pleine de bruit et d'odeur de poudre.

La charge de poudre s'appelle un baroud.

La Fantasia arabe a été immortalisée par Eugène Delacroix

Vient du mot "mawsim" c'est-à-dire "évènement périodique". C'est une grande fête populaire à caractère religieux et folklorique, qui associe un pélerinage au tombeau d'un Imam à des foires commerciales agrémentées de danses et de chants. Cette fête est très importante au Maroc puisque 600 à 700 rassemblements se produisent chaque année. On distingue 2 types de moussen:

La plupart des moussen se déroulent à la campagne et durent entre un jour et une semaine