Les premiers contacts réguliers entre les Européens et les Aborigènes remontent à l'arrivée de Phillip en 1788. Quelques grands conflits opposèrent les colons et la population indigène au cours des dix premières années de colonisation blanche. Dans la Terre de Van Diemen les communautés aborigènes furent exterminées. Sur le continent, là où les éleveurs cherchaient des terres pour leurs troupeaux de moutons, les communautés aborigènes durent se replier dans les régions arides de l'intérieur du pays. Certains Aborigènes furent employés dans des élevages de moutons, mais la plupart furent brutalement chassés et maltraités par les colons. La ségrégation fut pratiquée, les Aborigènes étant parqués dans des réserves et exclus de la vie sociale. Leur nombre diminua régulièrement comme l'indique le tableau suivant:

Ce n'est que dans les années 1950 que commença à s'améliorer le traitement qui leur était infligé jusqu'alors.

Les Aborigènes, qui ont dû attendre 1967 pour obtenir le droit de vote, revendiquent, avec le mouvement du "land right", les terres perdues. La loi sur le titre de propriété foncière indigène votée en 1993 leur reconnaît un droit sur les terres non privées, annulant ainsi deux siècles de jurisprudence britannique.

En 2001, l'Australie a fêté le centenaire de la fédération. Les Aborigènes l'on célèbré à leur manière en organisant le plus grand corroborre et en invitant toutes les tribus à danser dans la région d'Alice Springs en Australie Centrale.